Hans Christian ANDERSEN
1805 | Naissance à Odense (Dannemark) le 2 avril (Lithographie). |
1819 | Quitte Odense pour Copenhague |
1822 | Obtient une bourse pour faire des études grace à Jonas Collin, directeur de théatre. Entre au collège de Slagelse. |
Publie Essais de jeunesse sous le triple pseudonyme de William Christian Walter soit en plus de son propre nom, ceux de Shakespeare et de W. Scott. |
1827 | Passe son baccalauréat |
Fait paraitre dans Kjobenhavnsposter, L'enfant mourant. |
1829 | Devient familier au public danois, grace à un poème en prose, dans le goût fantastique : Voyage à pied du canal de Holmen à la pointe est d'Amager. |
1830 | Premier recueil de Poèmes |
Début d'innombrables voyages à travers le monde. Obtient une bourse et visite l'Allemagne et la Suisse. |
1831 | Publie un volume de Fantaisies et Esquisses. |
1832 | Après un mince recueil de vers, Vignettes adressées à des poètes danois, paraît sa première grande oeuvre poétique : Les Douze Mois de l'année. |
1832/1833 | Une de ses meilleures oeuvres reste son autobiographie, Le livre de ma vie paru sous ce titre et refondue en 1926 sous le titre : Les contes de ma vie. |
1833 | Nouvelle bourse de voyage. Part en France et en Italie. Ce sera le coup de foudre, surtout pour Rome où il reviendra souvent. Mais c'est Paris qui lui fournit l'idée de son premier grand poème dramatique : Agnès et le Triton. |
1835 | Premier roman : L'improvisateur. Gros succès traduit presque aussitôt en Allemand, en Italien et en Français (par Mme Lebrun en 1837) |
C'est en Italie qu'il écrit ses premiers Contes : Contes pour les enfants. Il publiera désormais presqu'un recueil par an toujours avec succès. |
Son avenir assuré, Andersen se livre à
la plus grande de ses passions : les voyages. Il
fréquente les grands hommes de son époque : Dickens
surtout qui lui fera l'honneur de l'héberger chez lui
pendant cinq semaines. Tout ceux qui ont parlé d'Andersen à cette époque présentent un portrait semblable : un homme timide et doux, extrêmement sensible aux flatteries comme aux critiques, à la fois vaniteux et humble, vaniteux parce que visiblement fier de sa réussite - n'a-t-il pas dit : "Ma vie est un beau conte" ? - humble parce que tourmenté et peu sûr de lui. |
Son oeuvre romanesque n'est qu'une longue
autobiographie, et c'est là son principal interêt : 1836 O.T. 1837 Rien qu'un violoneux. 1840 Le livre d'images sans images. 1848 Les Deux Baronnes. 1870 Peer le Chanceux. nous permettent de le connaître avec un grand luxe de détails. |
1852 | Fait un essai naïf pour se présenter
comme un poète philosofico-moral dans : Etre ou ne pas être, qui est un sacrifice à la mode du temps. |
Ecrivain inlassable, il a consigné ses
impressions de voyages dans des récits de valeur
inégale : 1842 Le Bazar d'un poète. 1851 En Suède. 1853 En Espagne. 1866 Une visite au Portugal. |
Il a écrit de nombreux vaudevilles et
des comédies dont aucune n'est passé à la postérité.
On cite une comédie : 1850 La nouvelle Chambre de l'accouchée. Des comédies féeriques : Bouquet de la chance Plus que des perles et de l'or Ole, le marchand de sable Hyldemor, dont il a dit lui-même qu'elles étaient destinées "aux enfants et aux âmes enfantines". |
Il a écrit de même, deux grandes
pièces : Le Mulâtre 1840La Petite Mauresque, qui n'eurent aucun succès et que la critique éreinta. Il écrivit enfin un livret d'opéra : La Petite Kirsten, dont la musique est de J.P.E. Hartmann. |
Sa gloire fut si importante de son vivant, qu'il collectionnait les décorations venues des quatre coins du monde. Il eut la satisfaction de se voir fait Citoyen d'honneur d'Odense, sa ville natale, et même de contempler sa statue érigée à Copenhague (Diplôme de citoyen d'honneur). |
1875 | Il meurt à Copenhague le 4 août. |